La première phase de diagnostic, dite de dépistage, correspond à la détermination de l’activité volumique moyenne annuelle (exposition) en Radon, le but étant de savoir si tout ou partie d’un bâtiment est concerné par un dépassement d’une des valeurs de référence (400 et 1000 Bq/m3), afin d’entreprendre, le cas échéant, des travaux de remédiation.
La mission du dépisteur consiste en la mise en place de dosimètres passifs dans les locaux occupés en raisonnant par zone homogène (zone dont les caractéristiques (nature des murs, du sol, du sous-sol, des fondations, niveau du bâtiment, ventilation, ouvrants, température, etc.) vis-à-vis de la pénétration du Radon et de sa répartition à l’intérieur des volumes de cette zone sont identiques ou très voisines). Chaque zone est principalement définie sur la base des critères type d’interface, régime de ventilation et niveau moyen de température. La notion d’interface prend toute son importance dans le cas présent des bâtiments souterrains.
Les dosimètres sont placés à une hauteur voisine à 1m50 / 2 mètres de manière à être représentatif de l’inhalation, dans les pièces occupés.
Pour chacune des zones homogènes retenues, la pose d’un dosimètre est prévue par tranche de 200 m2 avec un minimum de deux dosimètres par bâtiment.
La durée de pose des dosimètres est de 2 mois minimum au cours de la période du 15 septembre au 30 avril. Le nombre de jours consécutifs d’inoccupation des locaux mesurés ne doit pas dépasser 20% de la période de mesure retenue.