On définit classiquement trois types de mesures différentes qu’il convient de choisir en fonction de ce que l’on souhaite mesurer réellement et à prendre en considération pour une interprétation fine et juste des résultats de mesure.
On définit classiquement trois types de mesures différentes qu’il convient de choisir en fonction de ce que l’on souhaite mesurer réellement et à prendre en considération pour une interprétation fine et juste des résultats de mesure.
Les mesures, dites intégrées, sur longues périodes représentatives de l’exposition de l’individu: Ces mesures sont effectues sur deux mois minimum, dans les espaces occupés.
Elles sont effectuées conformément au cadre normatif en vigueur (ISO 11665-1), et correspondent à réaliser un échantillonnage sur un bâtiment donné au regard de ces caractéristiques en termes de ventilation et de nature de son sous bassement (découpage en zones homogènes, 1 dosimètre par tranche de 200 m2, 2 dosimètres par bâtiment minimum…).
Elles sont à réaliser tous les 10 ans ou en cas de modification substantielle de l’ouvrage. On parle de dépistage, qu’il s’agisse de premières mesures, de mesures récurrentes ou de mesures après travaux.
Les mesures instantanées ou ponctuelles ne sont représentatives que du moment où elles sont réalisées, compte tenu de la variation temporelle très importante du radon dans un environnement donné.
Elles sont menées pour compléter une étude ou pour réaliser une cartographie d’un bâtiment ayant révélé l’existence d’une problématique Radon, afin d’obtenir une représentation spatiale du radon dans un bâtiment, à un instant donné.
Les mesures en continu sont réalisées à l’aide d’équipements de mesure électroniques enregistreurs la plupart du temps, sur des durées variables de 24 -48 heures, d’une semaine ou pendant de très longues périodes pour des études environnementales (Cas de la détection des séismes).
Ces mesures enregistrent la variation du Radon dans le temps et conduisent à une interprétation plus fine d’une problématique Radon.